27.5.16

Monnaies CPA

"Le fer et le charbon sont à mon sens les matériaux qui évoquent le mieux la révolution industrielle, les origines de la civilisation contemporaine."
Kounellis



 Le manufacturier, le fonctionnaire d'état.

Je pense qu'il y a une police, mais la loi doit être tellement étrange, que je renonce à me faire une idée des aventuriers d'ici.



Le rail, le pilier de fonte de l'architecte 
permettent la construction de ces palais de l'Industrie.





Femmes et hommes enfants alors réquisitionnés en masse, comme de la matière première : minerai, bois, jute,  houille, métallurgie lourde. 
Les bateaux, les cargos, les  steams-boats  ne font rêver qu'aux profits illimités, malgré ce que chantent les poètes de l'époque. 




Travail pour tout le monde 
Grandes inventions industrielles qui permettent à chacun
 -si pauvre soit-il- d’acheter enfin des biens manufacturés.


 


Fabrication du verre pour tout le monde, finie la poterie du village.
Songe aux millions de flacons et de verres qu'engendrent ces  industries pour la vie quotidienne.  A boire !





 Des villes entières sous le signe du métal, de l’outil, des couteaux.




 

Transporter, produire & vendre.









Le charbon plus précieux 
que l'or.





D’un œil fixe où la haine est près d’étinceler.
 Ils regardent les sacs mais n’osent pas parler.




Vestiaire ou dépouilles. L'humain en creux.







 "Je suis un éphémère et point trop mécontent citoyen d'une métropole crue moderne, parce que tout goût connu a été éludé dans les ameublements et l'extérieur des maisons aussi bien que dans le plan de la ville. Ici vous ne signaleriez les traces d'aucun monument de superstition. La morale et la langue sont réduites à leur plus simple expression, enfin ! Ces millions de gens qui n'ont pas besoin de se connaître amènent si pareillement l'éducation, le métier et la vieillesse, que ce cours de vie doit être plusieurs fois moins long que ce qu'une statistique folle trouve pour les peuples du continent. Aussi comme, de ma fenêtre, je vois des spectres nouveaux roulant à travers l'épaisse et éternelle fumée de charbon, - notre ombre des bois, notre nuit d'été ! - des Erynnies nouvelles, devant mon cottage qui est ma patrie et tout mon cœur puisque tout ici ressemble à ceci, - la Mort sans pleurs, notre active fille et servante, un Amour désespéré et un joli Crime piaulant dans la boue de la rue."

"Est-il étonnant que dans de telles localités, on néglige de prêter la moindre attention à la santé, aux bonnes mœurs et même aux règles les plus élémentaires de la bienséance ? Au contraire, tous ceux qui connaissent bien la situation des habitants, témoigneront du haut degré qu'ont atteint ici la maladie, la misère et l'absence de morale. La société est tombée dans ces régions à un niveau indescriptiblement bas et misérable. Les logements de la classe pauvre sont en général très sales et apparemment jamais nettoyés, de quelque façon que ce soit; ils se composent dans la plupart des cas, d'une seule pièce - où, bien que l'aération y soit des plus mau­vai­ses, il fait toujours froid à cause des fenêtres cassées, mal adaptées - qui est parfois humide et parfois au sous-sol, toujours mal meublée, et tout à fait inhabi­table, au point qu'un tas de paille sert souvent de lit à une famille tout entière, lit où couchent dans un pêle-mêle révoltant, hommes et femmes, jeunes et vieux. On ne peut se procurer de l'eau qu'aux pompes publiques, et la difficulté qu'on a à l'aller quérir, favorise naturellement toutes les saletés possibles."








Là-bas,
Un steamer rauque avec un bruit de corne.
Sur l’immensité noire une lumière brille
Et se dirige à la rencontre du steamer
Qui stoppe avec des bruits de vapeur et de fer.
Dans la nuit un sifflet perce comme une vrille.





Rimbaud, Engels, Beauregard

12.5.16

Alerte !


Alerte ! 

Les vandales commencent à frapper ! Ou les brocanteurs ?



Un iséromètre * furieusement arraché dans une rue très bourgeoise de la ville. 

Que fait la police du patrimoine ? 

 *Voir la page consacrée à ces niveaux.

 

7.5.16

Porte dorée

Porte Dorée

dont le nom m'a toujours fait rêver

 

Très belle restauration du palais des Colonies que je n'avais pas visité depuis vingt ans au moins.



En écho à ces fresques des années 20,dans la galerie du haut,






une grande expo d'art de rue



Art de rue
Exposition Addenda



Le fond des œuvres contemporaines reste assez convenu dans sa thématique,
 
 
il est dommage que d'autres artistes ne se motivent pas davantage,
à moins que tout ne soit pas exposé ?






Cette affiche je l'ai photographié dans le XIème.

19.1.16

Tags



Des tags et des grafs dans des lieux instables :
je te photographie aujourd'hui, où seras-tu demain ?


 Sur un immeuble



soigneusement muré



Là, je ne me souviens plus...







 Dans le nord de Paris ? l'Est ?

 Boulevard Beaumarchais












Et du faux bois !!!





10.8.15

Parc et chateau

A pied, à cheval, en voiture... 

Pas vite ! Pas loin !

Ponts romains et sarrasins, voies médiévales, zones industrielles...

et un château en Savoie !

 

Un beau jour du mois d'aout 

une ancienne station thermale 


dans un château historique

Stendhal enfant y vint peut-être...


Des arbres splendides


Un étang poissonneux



Armoiries du Comte Jean Michel de Costiglione 

Numine et acumine

quo fut le créateur de la station thermale, après les Romains...

La source rouge s'est épuisée, d'aucuns soupçonnent  son promoteur 

de l'avoir inventée en teignant les eaux dus bains 


Une ancienne station thermale dont les eaux ferrugineuses


guérissent les maux de l'époque


  Un hôtel de cent chambres !


 

1908 un été tranquille pour rentiers et oisifs...


Télécharger :http://www.labauche.fr/media/thermalisme_a_la_bauche__029375600_1707_18062012.pdf

1.5.15

Voyage immobile

VOYAGE IMMOBILE

Les lieux épuisent-ils la promesse des noms qui les désignent ?
 




Canfranc Estacion




Le voyage empêché, marcher jusqu'à la mer et au-delà...
 

 Sur le fleuve, les grandes écluses ouvrent leurs battants




Queneau aux abords du langage...



 

Le voyage sensuel est noir et blanc en musique...



Jamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube quand
Fatigué d'errer moi sorti des forêts ténébreuses et
Des buissons d'orties je marcherai vers l'écume




Le dernier voyageur est parti il y a bien longtemps 
l'herbe pousse entre les rails





Voyager dans le temps muet des langues mortes



Dans les livres de poésie vibre l'appel du large !
Ah ! que ma quille éclate  et que j'aille  à la mer ! 



Invisible dans la ville, tu voyages dans le soir... 





La parole du maître te fait voyager...
Oublie tes multiples esprits sonores pour t'abolir enfin  
dans le rien !



En savoir plus ?


Photographies et vidéo personnelles 
ou presque

29.1.15

Mac Orlan

De gentilles caricatures des écrivains 
appréciés en ces années-là.


J'avoue ne pas l'avoir lu...


 Non plus ..



Celui-là, plutôt deux fois qu'une . Aaaah, Nathanaël !




Celui des Oberlé et de Tuilette ?




Une valeur sûre, cette chose qui fait bien prier !



Bien parisienne, celle-ci.


Pour tout bagage...
avant de s'installer Place des Vosges ?



Loin du cannibalisme, de la gastronomie familière :
pas de raison de se priver de ce délicieux poème.

Quand j'étais tout petit, nous dînions chez ma tante,
le jeudi soir ; papa la jugeait dégoûtante
à cause d'un lupus qui lui mangeait le nez :
ce m'est un souvenir si doux que ces dîners !
Après le pot-au-feu, la bonne Marguerite
apportait le gigot avec la pomme frite
classique et c'était bon ! je ne vous dis que ça !
Chacun jetait son os à la chienne Aïssa.
Moi, ce que j'aimais bien c'est l'andouille de Vire ;
je contemplais (ainsi que Lamartine Elvire)
sur mon assiette à fleurs les gros morceaux de lard,
et je roulais des yeux béats de papelard
et ma tante disait : 'Mange donc, niguedouille !...'
Ô Seigneur, bénissez ma tante et son andouille !
La Négresse blonde


  
Jamais entendu parler !



Plume de cygne, certainement



Des breloques et autres brimborions.



 

 D'autres publicités sournoises.

L'ennui avec ces caricatures, lorsque le contexte, est perdu, le sens s'évapore !