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10.3.24

pour mémoire : un architecte dessinateur : Jean Marc Maillot


N’hésitez pas à m'écrire !

Je me souviens de ses très longs temps de dessins, d'observation devant ces rues en train de changer, avant les années 1980.


 Avait-il conscience que l'esprit de la ville d' Henri Brulard était en train de disparaitre. Ainsi que cette ville des vieux, des militaires, des pauvres, des Italiens, des Algériens, de toux ceux qui ont habité ces quartiers, ces immeubles dont personne ne voulaient  plus, ceux dont les enfants ensuite sont allés vivre à  l'extérieur de la ville, à Meylan, Seyssins, Montbonnot , enfin dans des "villas" payées des années de travail des parents ouvriers, commerçants ou femme de ménage .


Ses  tentatives de vendre ses cartes postales  aux enfants des mêmes, qui  pensaient qu'un type comme lui ne pouvait, assurément, ni dessiner, ni même savoir lire ou écrire, se  sont confrontées à des rebuffades, à des rires, à de quolibets racistes. De footballeurs ou des supporters.



Des rues sans habitants comme dans les premières photographies dans lesquelles tout ce qui bouge n'impressionne pas la plaque. Une ville fantôme, mais parfois un habitant ou un animal, cherchez bien et vous le verrez.


La mémoire d'une Université en ville s'efface : les noms mythologiques des bars, les nombreuses librairies, les bouquinistes, les prostituées... des quartiers habités par des étudiants impécunieux, logés par d'avides logeurs italiens, marchands de sommeil à leur tour.

Et les magasins immarcescibles  qui ferment, la retraite, ou s'expatrient vers des locaux modernes et accessibles aux  livreurs !
La SED de spectaculaires photos en vitrine ? Le marchand réparateur de parapluie ? Le Petit Paris ? Chez Louise ?le restaurateur de poupées ? Le Troubadour !
Les fourreurs ? Ah ! qui dira l'hécatombe des fourreurs ..
Et le petit père Rivière-Sestier , son épouse ( elle boit....chuchotait les commères à la messe, évidemment s'habiller et violet et lilas, c'est pas normal).


Rénovation, les commerçants institutionnels prennent leur retraite et soldent des nouveautés d'il y a trente ans...  
Les Employés ? Chatin ? les coutelleries, au moins trois dans le centre.


 Auphécle le F.N pour la peine de mort, la marchande de miroirs et de cadres, un coiffeur qui joue du banjo, ou de la mandoline...et Madame Zontat !


Les bistrots tenus par d'anciennes dames ferment les uns après les autres. 
Et les épiceries cuisine avec leurs quatre cageots de légumes défraichis et la machine à jambon.



 Le fabricant de jambon, et le poêle du photographe à tuyau inversé ?



Et les arrière-cours qui pourrissent, les installations électriques dégoulinantes, les plafonds moisis, les escaliers auxquels il manquent des marches, et messieurs les rats.

Murée, puis éventuellement réinsérée dans la façade des immeubles rénovés.

Avant l'incendie de l’Institut de Géographie, et de Psychologie quasi abandonné, juste derrière l'église, avec son immense glycine descendant du toit, et ses escaliers terrain de jeu des enfants du quartier. .

Plus d’épiceries ni de boulangeries, au moins cinq rue Chenoise, ni de boucheries (le passage à l’euro !)


 Qui n'est pas venu errer dans cette maison, à la recherche de quel trésor inaperçu ?





 

En noir et blanc, et en couleurs, peu de recul dans les rues étroites, l’œil du dessin peut prendre davantage de recul que l'objectif.



Vous pouvez m'envoyez vos commentaires et vos souvenirs....
Si vous avez d'autres images, 
je serais ravie de les scanner, 
pour au moins les conserver.
J'ai appris que les dessins originaux 
avaient été dérobés 
chez qui les conservait !


6.3.18

Jean-Marc Maillot


N’hésitez pas à m'écrire si vous voulez voir les dessins en billet privé !



29.1.15

Mac Orlan

De gentilles caricatures des écrivains 
appréciés en ces années-là.


J'avoue ne pas l'avoir lu...


 Non plus ..



Celui-là, plutôt deux fois qu'une . Aaaah, Nathanaël !




Celui des Oberlé et de Tuilette ?




Une valeur sûre, cette chose qui fait bien prier !



Bien parisienne, celle-ci.


Pour tout bagage...
avant de s'installer Place des Vosges ?



Loin du cannibalisme, de la gastronomie familière :
pas de raison de se priver de ce délicieux poème.

Quand j'étais tout petit, nous dînions chez ma tante,
le jeudi soir ; papa la jugeait dégoûtante
à cause d'un lupus qui lui mangeait le nez :
ce m'est un souvenir si doux que ces dîners !
Après le pot-au-feu, la bonne Marguerite
apportait le gigot avec la pomme frite
classique et c'était bon ! je ne vous dis que ça !
Chacun jetait son os à la chienne Aïssa.
Moi, ce que j'aimais bien c'est l'andouille de Vire ;
je contemplais (ainsi que Lamartine Elvire)
sur mon assiette à fleurs les gros morceaux de lard,
et je roulais des yeux béats de papelard
et ma tante disait : 'Mange donc, niguedouille !...'
Ô Seigneur, bénissez ma tante et son andouille !
La Négresse blonde


  
Jamais entendu parler !



Plume de cygne, certainement



Des breloques et autres brimborions.



 

 D'autres publicités sournoises.

L'ennui avec ces caricatures, lorsque le contexte, est perdu, le sens s'évapore !

22.12.14

Art brut à Paris






Quelle force, 

quelle énergie


dans toutes ces œuvres


la répétition, l'acharnement à couvrir


le papier

habités par  les formes, les yeux,

jusqu'à saturation des mondes

la palpitation de l’innommable

 Et l'armée des ombres et des anges

 des mythologies du siècle


Menaces et fantômes







Les fétiches et les bêtes familières